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Et si on lâchait prise?

Dernière mise à jour : 20 mai


Se libérer de ses pensées limitantes, astringentes est une étape nécessaire à la l’acceptation de ses sentiments, de ses pensées.

Loin de moi l’idée de parler de résilience, terme à la mode, mais plutôt d’acceptation de ce que l’on est, pense, ressent et de ce que l’on vit.

Un bon exemple est la gestion de la douleur : la refuser, lutter contre demande beaucoup d’énergie, d’effort, et ne fait que retarder la délivrance. On bloque sa respiration, on se contracte…

Savoir la gérer, l’accepter comme un élément de la vie permet de la supporter, et d’amoindrir ses effets. Car sans lutte, elle reste quelque chose qui doit être vécu.


Car oui, on refuse souvent de s’y soumettre, d’accepter, mais dans la vie, les épreuves, les douleurs font partie du chemin.

Si il n’y avait pas d’obstacles, de choses difficiles à vivre, il n’y aurait pas d’évolution, d’apprentissage.

Les refuser, fuir, essayer de les contourner ne fait que nous faire perdre du temps et de l’énergie.

Refuser sa peur de prendre l’avion, c’est ne plus voyager, ne plus se laisser la possibilité de découvrir de nouveaux pays, de nouvelles cultures ou paysages.

L’accepter, c’est partir avec. Oui elle sera là, mais elle ne bloquera plus, elle n’interviendra plus sur les choix et les décisions que nous prenons.


La tolérance et l’acceptation des éléments douloureux, difficiles, inacceptables sont la clef pour continuer d’avancer.

Refuser, c’est créer des dissonances cognitives qui vont à l’encontre de nos modèles, nos idées. Face à une telle situation, une tension interne se crée, car nos attitudes, nos émotions, nos idées reçues vont entrer en contradiction les unes avec les autres. S’adapter c’est restaurer un état d’équilibre qui va permettre de continuer à avancer et ne pas rester bloqué.



Ne passer pas à coté de ce que vous pouvez vivre d’agréable en restant focus sur votre peur.

C’est un peu comme rager par ce qu’il pleut et que vous allez être mouillé pour sortir. Vous ne changerez pas la météo, mais vous pouvez prendre un parapluie !

Faire avec, ce n’est pas accepter, ni excuser. C’est continuer d’avancer malgré que. Le principal est d’avancer. Car à force, les peurs, les angoisses, s’amenuisent.

Le plus gros du travail est de savoir identifier ses peurs, de comprendre ce qu’il se passe dans votre tète et d’y faire face. C’est le plus dur. Mais en être conscient est le premier pas.


Se faire accompagner dans la tolérance, l’acceptation est la suite du travail, pour libérer l’emprise limitante que nos émotions, nos sentiments ont sur nous.

Car oui, se livrer, parler de ses ressentis avec ses proches n’est pas toujours facile, et être accompagné par un coach est vraiment le meilleur moyen de se libérer sereinement, sans jugement.

N’oubliez jamais que vulnérable ne veut pas dire fragile!

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